[Yoonu Qatar] Présentation Groupe A: Les ogres sénégalais et néerlandais face au pays hôte

Pour sa toute première Coupe du monde, le Qatar espère que l’élan du pays organisateur lui permettra de rivaliser avec les Pays-Bas et le Sénégal, favoris d’un groupe A comprenant aussi l’Équateur.

Les « Oranje » semblent au-dessus, même s’ils étaient absents de l’édition précédente, forts de l’expérience de leur sélectionneur Louis van Gaal, troisième en 2014, et d’un effectif doré sur tranche, avec Matthijs De Ligt (Bayern), Virgil van Dijk (Liverpool), Frenkie De Jong ou Memphis Depay (FC Barcelone).

Derrière les Néerlandais, les Sénégalais, champions d’Afrique en février, espèrent se qualifier, comme en 2002 (quarts de finalistes), après avoir manqué les 8e de finale en 2018… au nombre de cartons jaunes, devancés par le Japon.

Avec Sadio Mané (Bayern), deuxième du Ballon d’Or, mais aussi un gardien, Édouard Mendy, et un défenseur, Kalidou Koulibaly (tous deux à Chelsea), de niveau mondial, l’équipe coachée depuis six ans par Aliou Cissé est la mieux armée des cinq nations africaines qualifiées.

Mais s’il est novice, le Qatar aussi travaille avec le même sélectionneur depuis longtemps, l’Espagnol Felix Sanchez Bas, arrivé en 2017, et a la confiance d’un premier titre continental, avec la Coupe d’Asie remportée en 2019.

Le pays hôte travaille en stage commando depuis le mois de juin. « Pour une équipe nationale où il y a très peu de temps de préparation et où, sur le plan tactique, il n’y a pas beaucoup de travail, c’est un avantage énorme », estime auprès de l’AFP Christian Gourcuff, entraîneur du club qatarien d’Al-Gharafa en 2002-2003 et 2018-2019.

Certes, les stars du Qatar, Akram Afif, Saad Al-Sheeb ou encore Almoez Ali, ne rivalisent pas avec les meilleurs « Orange » ni « Lions », mais seul un pays hôte n’a pas franchi le premier tour d’une Coupe du monde, l’Afrique du Sud en 2010.

Dans ce groupe, l’Équateur du buteur Enner Valencia, pour sa quatrième participation, fait figure d’outsider.

Sous la critique pendant sa préparation pour les doutes sur la validité de la nationalité équatorienne du joueur Byron Castillo, « La Tri » (pour Tricolore) espère atteindre les 8e de finale, comme en 2006, sa meilleure performance.

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