Après l’encerclement de son domicile ce matin, qui a causé quelques désagréments momentanés à sa famille en termes de mobilité, Ousmane Sonko s’est vu refuser le droit d’aller à la mosquée pour la prière du vendredi. Drapé d’un grand boubou blanc, Ousmane Sonko, en compagnie de son protocole et de sa garde rapprochée, s’est dirigé vers les barrières posées par la gendarmerie.
« Je voulais aller à la mosquée pour prier », leur dit-il. Un gendarme encagoulé lui a opposé un niet. Et pour cause ! « Il s’agit d’instruction émanant de la hiérarchie ».
Pour Ousmane Sonko, il s’agit « d’une entrave à la liberté de circulation, en plus de celle liée à celle de la manifestation ». Poursuivant, le leader de Yaw a rappelé que « ces libertés étaient consacrées par la Constitution ». « Je n’en veux pas aux gendarmes, parce qu’ils sont des victimes comme moi. Le seul responsable, c’est le pouvoir en place », précise le leader de Pastef qui prend à témoin « l’opinion nationale et internationale ».