URGENCES PANAFRICANISTES PREND LA DÉFENSE DE SAËR KÉBÉ ET PARLE DE KIDNAPPING

Saer Kébé est actuellement hospitalisé au centre psychiatrique de L’hôpital Fann. Son état de santé, selon le mouvement Urgences panafricanistes Sénégal, est critique. D’ailleurs ledit mouvement, après avoir dénoncé le sort qui a été réservé à l’étudiant, a décidé de prendre sa défense afin que ce qu’il considère comme une persécution à l’encontre de ce dernier s’arrête. « Au lieu de dédommager Saer Kébé, l’état du Sénégal continue à le persécuter et lui mener la vie dure. »

Le jeune étudiant aurait été kidnappé et torturé psychologiquement durant plusieurs heures, selon l’UP/S qui, à travers un communiqué fustige la situation qui lui est infligée. « Saer Kébé n’est pas un terroriste. Les terroristes ce sont ces vautours à la tête de notre état et qui s’accaparent les deniers publics au détriment de la majorité. Des deniers publics qui auraient pu financer la construction de centre de santé évitant donc nos femmes de mourir à l’accouchement ; deniers publics qui auraient pu servir à financer l’emploi des jeunes évitant ces derniers de mourir dans la Méditerranée ; deniers publics qui auraient pu financer l’assainissement du territoire et éviter à des enfants de se noyer dans les inondations », a expliqué le mouvement dans un communiqué.

Le mouvement considère que Macky Sall, le procureur de la République et le gouvernement du Sénégal « sont complices et seront tenus pour responsables de tout ce qui arrivera au jeune Saer Kébé ».

Le document mentionne qu’en plus de troubler 4 ans de sa vie, les autorités veulent maintenant troubler sa santé mentale. « En lieu et place du dédommagement, l’Etat du Sénégal terrorise ce jeune qui ne demande qu’être en paix et vivre normalement comme tous les autres dans son propre pays. Saer ne sera plus seul et nous n’accepterons plus cet acharnement sur sa personne », prévient Urgences panafricanistes Sénégal.

Pour rappel, arrêté en 2014 pour apologie de terrorisme, acte de terrorisme et menace de terrorisme, Saer Kébé, a été, après 4 ans de détention préventive, Saer Kébé, condamné à 3 mois avec sursis pour menace de terrorisme ce, après qu’il a été acquitté des faits d’actes de terrorisme et d’apologie de terrorisme.

Le parquet, insatisfait de la décision rendue en première instance, a interjeté appel. La Chambre criminelle d’appel, en rendant sa sentence, a confirmé la peine de la juridiction d’instance. Le maitre des poursuites a introduit un pourvoi en cassation.