La Commission européenne vient de présenter une directive visant à faciliter l’immigration légale au sein de l’Union Européenne (UE) de « compétences et de talents » dans certains domaines d’activité confrontés à un manque de main-d’œuvre.
Le Sénégal qui éprouve déjà de grandes difficultés à garder ses compétences et ses talents, notamment les médecins et ingénieurs informatiques, risque d’avoir encore plus mal à contrer cette fuite des cerveaux vers l’Europe. En effet, la Commission européenne a présenté récemment une directive afin de faciliter l’arrivée « de compétences et de talents » au sein des États membres, dans de nombreux secteurs en manque de main-d’œuvre, comme la santé, la technologie, la construction ou encore le transport, par exemple. Le but est de favoriser l’immigration légale sur un continent vieillissant en attirant des travailleurs jeunes dans certains domaines d’activité, touchés par une pénurie de personnel.
Les pays visés sont en premier lieu le Maroc, la Tunisie et l’Égypte, puis dans un second temps le Sénégal, le Nigeria, le Pakistan et le Bangladesh. En échange, l’UE exigerait de ces pays des engagements dans la lutte contre la migration clandestine. A noter que pour l’Afrique du Nord, l’Algérie ne figure pas dans ces propositions.