UGB : la vérité sur la «disparition» de Dieynaba Sané
Dieynaba Sané a installé la psychose à l’UGB où les étudiants ont encore en mémoire l’assassinat d’une de leurs camarades il y a quelques mois.
Cette étudiante était portée disparue dimanche dernier. Plusieurs rumeurs circulaient à propos de ses attaches et des circonstances de sa disparition.
Certains de ses amis affirmaient, notamment sur les réseaux sociaux, qu’elle est membre de Pastef et qu’elle n’a plus donné signe de vie depuis qu’elle a quitté nuitamment le campus pour aller chercher de l’eau.
Ces informations seraient fausses. En annonçant que Dieynaba Sané a été retrouvée saine et sauve, le Centre régional des œuvres universitaires de Saint-Louis (Crous) les a vigoureusement démenties.
Dans son édition du jour, Libération est allé dans le sens du Crous. Le journal, citant des sources autorisées, affirme que l’étudiante avait organisé sa disparition. Puisque, signale la même source, alors qu’elle était activement recherchée, Dieynaba Sané a regagné sa chambre comme si de rien n’était «après avoir pris le soin d’éteindre son téléphone».