A moins de 24 heures du début du procès de présumé viol opposant Ousmane Sonko à l’ex masseuse Adji Sarr devant la Chambre criminelle, la mobilisation s’agrandit au sein de l’opposition. Le coordonnateur des Forces vives de la Nation F24, dont le leader de Pastef est membre, dit ce qu’il en pense dans Objection sur la Rfm.
Ce mardi 16 mai débute le procès Sweet Beauty. Un dossier de présumé viol opposant Ousmane Sonko à Adji Sarr. Et quelle va être l’attitude du F 24 ?
Mamadou Mbodj, le patron de cette plateforme qui combat le 3e mandat, renseigne sur ce qui est prévu.
« Pour le moment, on n’a pas discuté de cela. On a retenu dans les objectifs de F 24 qu’on ne peut pas tolérer que monsieur Macky Sall sélectionne les candidats et qu’il décide de qui va y aller et qui ne va pas y aller. Ça est un principe sur lequel tout le monde est d’accord. La dernière fois qu’on a discuté, les gens étaient d’accord.
« Hier comme aujourd’hui, on est d’accord pour dire qu’on n’acceptera pas que monsieur Macky Sall, sur des bases juridico-politiques, sur des bases qui ne sont pas acceptables qu’il élimine des candidats y compris monsieur Ousmane Sonko.
« S’il advenait qu’il en décide ainsi et qu’il pose des actes qui doivent nous pousser à réagir, évidemment on va réagir. »
En attendant, les leaders de Yewwi Askan Wi, dont Cheikh Tidiane Dièye, Aida Mbodj et Malick Gakou, signalés dimanche à Ziguinchor, servent de bouclier à M. Sonko, aux côtés des populations de la capitale du Sud.