La DIC a interpellé six personnes, parmi lesquelles Omar G., Serigne S. alias N., Assane D., Ousseynou D., Mamadou Lamine Diao et Nabou Lèye, dans le cadre de l’enquête sur le double meurtre survenu à Pikine Technopole.
Au lendemain de la découverte des deux corps sans vie, la danseuse Nabou Lèye avait été entendue mardi puis relâchée. Cependant, elle a de nouveau été convoquée et placée en garde à vue samedi 24 août 2024, après que des membres du groupe ont fourni des informations concernant son implication dans le conflit entre El Hadji M. Diao et Aziz Dabala.
Selon L’OBS, le contentieux a été confirmé par Nabou Lèye. Lors de son interrogatoire préliminaire, elle a révélé aux policiers qu’El Hadji Mamadou Diao avait eu une dispute téléphonique avec son défunt ami.
Le téléphone portable de Nabou Lèye a été localisé dans l’appartement d’Aziz Dabala à l’heure où elle affirmait être en train de dormir. Les enquêteurs suggèrent que Nabou Lèye est venue dans cet appartement soit avant, soit après le double meurtre de Dabala et du jeune Waly. Les enquêteurs de la DIC ont également révélé que Nabou Lèye avait déposé Aziz Dabala à Nieety Mbar, et non directement chez lui. Par la suite, Aziz Dabala a été suivi jusqu’à son domicile par Mamadou Lamine Diaw, Ousseynou Diaw, Assane Diaw, et une quatrième personne qui est actuellement recherchée activement.
Toute la bande, arrêtée pour association de malfaiteurs, meurtre avec préméditation et actes de barbarie, avait transformé l’appartement en un lieu de débauche où ils se livraient à la consommation de chanvre indien et à des activités contre nature. Dans sa déposition, El Hadji M. Diao affirme que les autres membres de la bande étaient au courant de l’expédition punitive contre Aziz, qui cherchait à le faire chanter en exposant son orientation homosexuelle.