Sitor Ndour fait des aveux de taille : « Elle m’a accusé de viol pour justifier la perte de son hymen. »

Les débats se poursuivent à la barre de la Chambre criminelle de Dakar. Accusé de viol par sa domestique mineure, l’ancien Directeur du Coud a battu en brèche les accusations de la partie civile. Selon lui, cette dernière l’accuse pour justifier la perte de son hymen. Quant à la fille, elle a maintenu ses déclarations.

Devant la barre, elle déclare que l’homme politique Sitor Ndour l’a trouvée dans sa chambre avant de fermer la porte derrière lui. « Il s’est assis à mes côtés en me proposant une partie de jambes en l’air, mais j’ai décliné sa proposition. Par la suite, il m’a forcé en enlevant mon bas et ensuite, mon slip », narre la victime. Après cela, je m’en suis ouvert à ma grand-mère. Par ailleurs, elle a tenu à préciser que le jour des faits, sa patronne était partie en voyage.

Des déclarations que Sitor Ndour a balayées d’un revers de main, soutenant qu’il est innocent dans cette affaire. « J’avais recruté cette fille pour un poste de nounou pour mes trois enfants dont j’ai divorcé d’avec leur mère. Elle m’a accusé pour justifier la perte de son hymen », se dédouane-t-il.

Concernant la transcription de l’audio entre Sitor Ndour et la mère de la victime, l’ancien Directeur du Coud livre sa part de vérité. « Je suis disposé à vous donner tout ce que vous voulez. Je voudrais qu’on laisse tomber cette affaire puisque je suis une autorité dans ce pays. Et si le public est au courant de l’affaire, ma vie va basculer. Même si je n’ai pas ce que vous me demandez comme dédommagement, j’irai le chercher. Je ne voudrais pas que la presse soit au courant. Il faudrait discuter avec le père d’Adama. Je te supplie aussi d’aller discuter avec les proches parents qui sont au courant de l’affaire, pour qu’ils laissent tout tomber », avait dit Sitor dans un audio en sérère. La mère répondra en ses termes : « Adama a deux parents et je ne suis que sa mère. Tout dépendait de son père. »

« J’ai nié dans l’audio et je précise que je n’ai jamais demandé pardon. Parce qu’on demande pardon si on a quelque chose à se reprocher », rétorque-t-il.

Après la clôture des débats, le président de la Chambre a décidé de suspendre l’audience jusqu’au lundi 20 mars.

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