Les membres de la société civile poursuivent leur plaidoyer pour l’adoption du code de l’enfant au Sénégal, un projet qui, après plus de dix ans de réflexions et de progrès, demeure bloqué à l’Assemblée Nationale. Matou Amar a noté que la situation est toujours au point mort. La Vice-Présidente du Conseil Consultatif Enfants et Jeunes de Rufisque, également membre de l’ONG CONAFE, refuse de renoncer à son engagement.
« Cela a toujours été notre combat depuis mon enfance. J’ai commencé à plaider à 9 ans dans une école inclusive à Rufisque, et je poursuis cet effort à tous les niveaux, local, national et international. Récemment, avec la CONAFE, nous avons plaidé à Genève pour l’adoption du code de l’enfant », a-t-elle déclaré ce lundi lors d’un atelier régional au Gorée Institute, axé sur le plaidoyer, le lobbying, le réseautage et la mobilisation de ressources.
« Nous allons conseiller aux experts des Nations unies d’exiger de l’État qu’il accélère le processus d’adoption. C’est ce que nous avons toujours fait et que nous avons récemment renouvelé. Bien que nous n’ayons pas encore obtenu de résultats, nous continuons à plaider », a-t-elle affirmé.