Relance de l’industrie pharmaceutique : les nouveaux défis de l’ARP
Atteindre le niveau de maturité 3 c’est l’objectif que s’est fixé l’Agence Sénégalaise de Réglementation Pharmaceutique (ARP) . Cette perspective entre dans le cadre de la politique de relance de l’industrie pharmaceutique initiée par l’Etat du Sénégal. C’est en ce sens que, le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, a lancé, ce jeudi 19 mai, les travaux des Groupes de Travail Technique.
La présence d’une autorité de réglementation pharmaceutique efficiente et mature est incontournable dans le développement de l’industrie de la pharmacie. Ainsi, sept groupes de travail technique se pencheront sur divers points pour aider l’Agence sénégalaise de Réglementation pharmaceutique (ARP) à atteindre le niveau de maturité 3 d’ici décembre 2022 suivant une feuille de route présentée par le Professeur Yérim Mbagnik Diop.
Venu présider la cérémonie de lancement des travaux, le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr a expliqué que « le processus engagé est long et demande des ressources importantes et un engagement particulier ». C’est pourquoi, le ministre de la Santé a sollicité davantage l’appui des partenaires techniques et financiers pour « l’évaluation du Sénégal à l’outil GBT 2022 d’ici décembre 2022 ».
Venu assister à la cérémonie de lancement, la représentante de l’Organisation Mondiale de la Santé Lucie Marie Niava, a formulé des recommandations à l’endroit des groupes de travail pour l’atteinte de leur objectif fixé par dans la feuille de route. Il s’agit « d’une coordination efficace de toutes les interventions en rapport avec la réglementation pharmaceutique à travers la coalition des parties intéressées », de la « mise en place d’un système et d’un mécanisme de communication et de partage d’information entre toutes les entités responsables du processus de réglementation GIZ chargé de la fabrication de vaccins ».
Les partenaires techniques et financiers préconisent « la mobilisation de ressources financières nécessaires à la mise en œuvre de la feuille de route visant l’opérationnalisation efficace de l’ARP et des interventions permettant l’atteinte du niveau de maturité 3 notamment l’élaboration, la validation et la mise en application des principes réglementaire de procédures de gestion ». « Il s’agit aussi de recommander l’organisation de rencontres régulière entre les experts de l’ARP et tous les partenaires qui soutiennent le processus de maturation », explique la représentante de l’OMS qui a par ailleurs fait savoir que son organisation, à l’instar des autres partenaires, « fera sa part en veillant à ce que les normes en matière de réglementation pharmaceutique soit respectées ».
Rendez-vous est donc pris dans 07 mois.