C’est ce lundi que s’est ouvert le procès des deux députés du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), Massata Samb et Mamadou Niang. Les deux parlementaires de la coalition Yewwi Askan Wi, sont jugés pour menace de mort et coups et blessures contre la députée, Amy Ndiaye. Cette dernière est, pour sa part, absente du Tribunal. Elle bénéficie d’une Interruption Temporaire de Travail de 21 jours.
Les avocats de la victime se sont exprimés en son nom et ont réclamé 500 millions de F CFA dommages et intérêts pour leur cliente.
Dans leur plaidoirie, les avocats de la maire de Gniby ont avancé que cette affaire aurait dû être renvoyée en Chambres criminelles.
Revenant sur les évènements, Me Baboucar Cissé a affirmé que sa cliente n’a jamais proféré des injures. « Amy Ndiaye a juste rappelé que leur leader (celui des Députés du PUR, en l’occurrence Serigne Moustapha Sy) n’avait pas respecté sa parole » a-t-il affirmé.
Présentant Massata Samb et Mamadou Niang une « association de malfaiteurs », la partie civile a demandé au juge de sévir afin, qu’au delà de cette affaire, l’Assemblée nationale « retrouve son lustre d’antan ». « De tels comportements ne sont pas acceptables dans un État de droit », estime Me Baboucar Cissé.