Ndeye Khady Ndiaye, propriétaire du salon « Sweet Beauty » accusée dans cette affaire de diffusion d’images contraire aux bonnes mœurs, complicité de viol et incitation à la débauche Ndeye Khady Ndiaye révèle que lorsqu’Adji Sarr est venue pour la première fois, elle avait deux cartes d’identité. Sur l’une, elle avait 26 ans, et sur l’autre 21 ans.
« Je ne me suis pas levée un bon jour pour ouvrir ce salon. Je fais de la coiffure. C’est par la suite que je suis venue ici à Dakar pour ouvrir Sweet beauté qui comprenait 4 pièces De 2018 à 2021, le salon marchait bien et il n’y a jamais eu d’incidents. La première fille que j’ai engagée s’appelle Amina et par la suite, il y a eu Diarra. J’ai fait toutes les démarches légales pour ouvrir ce salon », explique Ndèye Khady Ndiaye.
« On a une page Facebook à travers laquelle on faisait appel à candidature pour recruter des masseuses. Je n’ai jamais recruté une fille sans expérience, je testais les filles pour savoir si elles pouvaient masser, il y avait des hommes aussi. Tous ceux qui travaillaient chez moi amener des documents prouvant leur parcours et leurs formations. Quand j’embauchais quelqu’un, je prenais sa carte d’identité que je photographiais. J’ai même eu à recruter une femme âgée de 40 ans. Dans la première carte d’identité de Adji Sarr, elle avait 26 ans. J’avais les photos dans mon iPhone, mais on me l’a volé sur la route de Kaolack », ajoute-t-elle.