Le 13, la Marine nationale a effectué des prélèvements d’eau de mer au niveau de la zone touchée à Mbour pour connaître la nature du produit suspect. Les échantillons transmis au laboratoire de chimie environnementale de la Fondation Ceres-Locustox ont révélé leur secret, d’après Libération de ce mardi.
Le journal révèle que l’on est en face d’une pollution marine manifeste. Car, indique la même source, reprenant le rapport du laboratoire, «l’analyse (des prélèvements) a montré une forte présence d’hydrocarbure et de détergent».
Elle révèle aussi que l’eau contient de «l’acide hexanoïque (liquide huileux à l’odeur de fromage et d’ananas)» «à 64% de probabilité», de l’acétophénone (liquide incolore jaunâtre dont l’odeur rappelle la fleur d’oranger)» et «des traces de composant de revêtement et d’encre».
Le laboratoire ne s’est pas avancé sur le niveau de toxicité des produits chimiques en question. Celui-ci devrait être établi, suggère le rapport, «par les toxicologues».
En attendant que le voile se lève sur la toxicité des substances, les pêcheurs de la Petite Côte affichent leur inquiétude et pointent les navires étrangers.