L’action contre le régime du président Sall initiée par le F-24, a été lancée le dimanche 16 avril 2023 et devrait faire sa première apparition le 12 mai. Invité du jury du dimanche sur itv , le coordonateur Mamadou Mbodj a officiellement annoncé la tenue de la manifestation.
Il dit »Nous voulons créer une force de dissuasion. Mais nous ne voulons pas d’insurrection. Nous ne voulons pas que quiconque meure, (ou) soit blessé (comme) en 2012. On a vu ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire ou en Guinée », plaide-t-il auprès d’Emedia. Non sans appeler : « Nous avons le droit de manifester, de tenir des rassemblements, comme c’est inscrit dans la Constitution. »
Pour lui les acquis ne se négocient pas . il déclare « Nous demandons au président de la République (Macky Sall), pour permettre aux autorités locales de patrouiller. C’est un droit constitutionnel, Nous devons le reconnaître.dans l’articleIl a souligné qu’il est du devoir des autorités « d’étudier la situation afin qu’elles puissent nous espionner, et elles ont le devoir de le faire ». Avec le F-24 avons le droit d’exiger ce qui nous est donné. Nous l’espérons. Car c’est la condition d’une paix durable dans ce pays ».
Lorsque la question si le F-24 avait l’intention d’internationaliser la lutte, M.Mbodj a répondu : « Nous devons avoir des équipes dans tous les secteurs .Comme je l’ai dit, nous voulons créer une force de dissuasion qui évite précisément ce type d’affrontement. Et c’est pourquoi tous il faut mobiliser les secteurs, mais aussi la diaspora, (où) on a des groupes (en France, partout), et on va aussi prendre le président et les organisations internationales, et leur dire que la paix doit régner.Pour ce faire, a-t-il insisté, « nous devons créer les conditions d’une élection (présidentielle) inclusive et transparente ».