Lutte syndicale : le SELS-A tire sur la CSA et appelle au respect des principes démocratiques

Le bureau exécutif national du Syndicat des enseignants libres du Sénégal Authentique SELS/A a tenu un point de presse ce Vendredi 08 Septembre au CRFPE de Dakar sis à Rufisque.  La rencontre avait pour objectif de dénoncer leur non satisfaction de leur compagnonnage avec la confédération des syndicats autonomes (CSA).  Selon le bureau exécutif du SELS/A, depuis plus d’une décennie, les centrales syndicales représentatives ne se sont pas bien investies dans la lutte, la contestation et la manifestation. Une situation qui s’expliquerait par la signature d’un pacte de stabilité sociale et d’émergence économique avec le Gouvernement du Sénégal qui les a confinés dans un syndicalisme bridé malgré la chute du pouvoir d’achat des travailleurs et le coût élevé de la vie. Et en plus de ces défauts, le mandat du bureau confédéral est écoulé depuis plus de 2 ans et aucune instance habilitée ne l’a prolongé. Ce qui est une violation des principes démocratiques du CSA. En dépit de ces balourdises, « nos plénipotentiaires à la CSA, animés de la volonté de sauvegarder l’intégrité de la centrale avaient demandé lors de la dernière réunion du Bureau confédéral, la suspension de certaines décisions prises par le Secrétaire général et allant à l’encontre des intérêts du SELS/A Authentique. La médiation du Comité des Sages n’a pas eu les résultats escomptés. Cet échec a amené le Bureau exécutif de notre syndicat à donner mandat au Secrétariat permanent de trouver, pour une nouvelle affiliation, une centrale syndicale apolitique, libre, démocratique capable de garantir aux travailleurs en général et aux enseignants en particulier un portage plus efficace et plus correcte de leurs revendications », a dénoncé Mballo Dia Thiam devant ses camarades du SELS/A qui soutiennent que « cette centrale qui a donné de grandes satisfactions aux travailleurs est aujourd’hui confrontée à un sérieux problème de fonctionnement parce que dirigée par un homme (M. Elimane Diouf) plus fort dans les manœuvres, la manipulation, la violation des textes que dans la recherche de solutions aux problèmes des travailleurs et des organisations syndicales affiliées retardant ainsi l’effectivité et l’efficacité des actions programmées », ont-ils affirmé. »La décision de travailler dans la FGTS/B provient donc d’un choix lucide, avisé, encouragé et assumé par les membres du bureau exécutif national de notre syndicat lors de la réunion virtuelle convoquée à cet effet. Une rencontre des deux bureaux nous permettra de partager la feuille de route de la Centrale et de dégager des perspectives à court terme », ont-ils fait valoir en conclusion.

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