Le ministre Cheikh Diba dément toute implication dans les irrégularités budgétaires antérieures.

Le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a fermement rejeté les accusations portées contre lui dans certaines publications médiatiques, suite à la diffusion d’un rapport d’audit sur la gestion financière de l’ancien régime. Des rumeurs suggèrent qu’en tant qu’ancien Directeur de la Programmation Budgétaire, il aurait contribué aux irrégularités identifiées dans ce rapport.

Dans un communiqué officiel, le ministère qualifie ces allégations d’infondées. Il rappelle que, selon le décret 2019-120 du 16 janvier 2019 relatif à la préparation budgétaire, le rôle du Directeur de la Programmation Budgétaire est strictement technique. Sa fonction consiste uniquement à coordonner la programmation de la loi de finances adoptée par l’Assemblée nationale, en collaboration avec les différents services gouvernementaux concernés. Toute confusion entre la préparation budgétaire et l’exécution effective du budget, qui intervient l’année suivante après le vote de l’Assemblée, n’est pas justifiée.

Le communiqué souligne également l’engagement constant du ministre à respecter les règles et à agir avec rigueur dans l’exercice de ses fonctions. L’audit en question a été réalisé sous la supervision de M. Diba par l’Inspection générale des Finances, une entité interne à son ministère. Une fois validé, le rapport a été transmis à la Cour des Comptes.

Les conclusions de cet audit mettent en évidence des dysfonctionnements qui nécessitent des réformes. Le ministre s’est engagé à prendre les mesures nécessaires pour renforcer la transparence et la gestion des finances publiques. Il insiste sur l’importance de recentrer le débat sur les véritables défis identifiés par l’audit, afin d’éviter que les controverses ne détournent l’attention des réformes essentielles pour une meilleure gouvernance budgétaire. »révélés par senego