Le numéro deux du Hezbollah, Naïm Qassem, a exprimé le soutien de son parti aux initiatives politiques du président du Parlement libanais, Nabih Berri, visant à établir un cessez-le-feu avec Israël.
Lors d’une allocution diffusée sur la chaîne Al-Manar, Naïm Qassem a affiché sa confiance dans le leadership de Berri, le qualifiant de « grand frère » pour le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, ainsi que pour l’ensemble du parti.
Il a également souligné que les capacités militaires du Hezbollah demeurent solides malgré les frappes israéliennes sévères, affirmant que la direction du parti est bien organisée.
Naïm Qassem a indiqué que, selon lui, Israël a longtemps eu pour cible le Liban. Il a rappelé que le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a fréquemment exprimé son intention de redéfinir le Moyen-Orient et d’imposer ses politiques aux pays de la région.
Il a condamné les actions d’Israël au cours de l’année écoulée, arguant qu’elles visaient à affaiblir la résistance palestinienne plutôt qu’à répondre au Déluge d’Al-Aqsa.
Concernant l’organisation interne du parti, Qassem a mentionné que des remplacements ont été effectués à tous les niveaux, et qu’un nouveau secrétaire général sera élu selon les procédures internes.
Il a également critiqué Tel Aviv pour son silence sur les pertes israéliennes à la frontière libanaise, mettant en lumière l’échec du chef d’état-major israélien, le général de division Herzi Halevi, à assurer la sécurité de ses citoyens.
Enfin, il a affirmé que sans le soutien des États-Unis et de l’Occident, la guerre contre Gaza se serait conclue en un mois. Depuis le 23 septembre, Israël a mené des frappes meurtrières sur Beyrouth, entraînant la mort de 2 083 personnes et le déplacement de plus de 1,2 million de personnes.