La réputation de D. Mbodj a été ternie par une série d’allégations décrivant un « comportement inexcusable ». Bien qu’il n’ait que 27 ans et qu’il soit marié et père d’un enfant, il est accusé de divers délits, notamment d’acquisition non autorisée de données personnelles, de diffusion d’images pornographiques, ainsi que d’actes de violence et d’agressions. Ces incidents se sont tous produits à Tamba.
M. Sow, la victime, a raconté une histoire d’enlèvement orchestré par l’accusé dans le but de renouer avec son ex-petite amie. Comme le rapporte L’Observateur, D. Mbodj avait enlevé la sœur de Maïmouna, D. Sow, et l’avait contrainte à se rendre à son domicile. Dans l’espoir de retrouver sa sœur cadette au domicile de son ancien partenaire, D. Sow s’y rend. L’accusée a exigé des rapports sexuels, ce qu’elle a refusé. Malgré cela, D. Mbodj l’a déshabillée de force lors d’un violent affrontement entre les deux anciens amants.
Impuissante, elle a fini par se soumettre, tandis que D. Mbodj filmait la scène pour satisfaire ses pulsions. Les vidéos ont ensuite été diffusées dans son cercle proche. La jeune femme a été choquée en découvrant l’une de ces vidéos sur son téléphone. Humiliée, elle a décidé de porter plainte contre son ex. Lors de son interrogatoire par la police, D. Mbodj a partiellement reconnu les accusations, niant toutefois la diffusion des vidéos incriminées.
À la fin de la garde à vue, le père de famille a été présenté au procureur de la République et placé sous mandat de dépôt pour « collecte illicite de données à caractère personnel, publication de vidéos à caractère pornographique, violence et voies de fait ».