C’est une autre organisation, et pas des moindres, qui dénonce les restrictions liées au blocus du domicile de Ousmane Sonko.
Dans un communiqué, l’Ordre des avocats qui appelle à la « levée immédiate de tout obstacle de nature à entraver le libre exercice du ministère de l’avocat et/ou le libre accès de tout citoyen, qui en éprouve le besoin, à un avocat », rappelant que « les restrictions des droits et libertés doivent se faire dans le respect des règles ».
Il constate, en effet, que « certains de ses membres qui voulaient rencontrer leur client, en ont été empêchés par les forces de défense et de sécurité, d’aucuns ayant même essuyé des tirs de grenades lacrymogène, alors que leur qualité était connue et qu’aucune circonstance ne justifiait de telles réactions ».
Or, souligne l’Ordre, « accéder à son client ou rencontrer son avocat sans entraves ni crainte sont, pour l’avocat et pour le citoyen, quelle que soit sa catégorie sociale ou son rang, une exigence ordinaire qui consacre un droit fondamental ».