Institut Pasteur : les voleurs avouent et mouillent un commerçant de Colobane

Institut Pasteur : les voleurs avouent et mouillent un commerçant de Colobane

Les auteurs présumés des deux cambriolages enregistrés entre mars et avril à l’Institut Pasteur ont été arrêtés par le commissariat du Plateau. Il s’agit de Ismaïla Diallo et Mamadou Oury Barry, deux ressortissants guinéens.

D’après Libération, qui donne l’information dans son édition de ce mardi, les mis en cause ont été interpellés dans la nuit du 7 au 8 mai au cours d’une opération de sécurisation de la brigade de recherches de la police.

Le journal indique que Ismaïla Diallo a reconnu avoir cambriolé seul l’Institut Pasteur la première fois. Lors de la seconde, il affirme avoir été aidé par Mamadou Oury Barry.

D’après Libération, les deux suspects ont assuré avoir vendu une partie du butin, dix ordinateurs précisément, à un commerçant établi au marché de Colobane. La même source précise que ce dernier est activement recherché.

Dix ordinateurs emportés

Le premier cambriolage a eu lieu dans la nuit du 9 au 10 mars dernier. Le voleur est passé par la fenêtre de la grande salle de l’Institut Pasteur en défonçant la grille de protection. Il avait emporté six ordinateurs portables et une montre connectée.

Libération rapporte que l’intrus sera trahi par la caméra de surveillance suspendue au-dessus de la fenêtre. Son visage et son accoutrement seront repérés. Les enquêteurs remarquent que la proximité de l’Institut Pasteur avec le chantier de l’hôtel en construction, «facilitait» le travail aux malfaiteurs. Les patrouilles de police seront multipliées pour sécuriser les environs.

Malgré tout, l’Institut Pasteur sera une nouvelle fois visitée. C’était la nuit du 27 au 28 avril, soit un peu plus d’un mois après le premier cambriolage. Quatre ordinateurs portables et une sacoche contenant des documents administratifs ainsi que la somme de 50 000 francs CFA seront cette fois-ci emportés.

Avant d’opérer leur coup, les voleurs prennent le soin d’arracher la caméra de surveillance qui scrutait les mouvements à l’arrière du bâtiment. Mais cette précaution ne les empêchera pas de tomber moins de dix jours plus tard.