Guinaw Rails : un adolescent perdu la vie à cause d’une altercation liée à un vélo.

A. Sarr, 14 ans, est actuellement en garde à vue au commissariat d’arrondissement de Guinaw Rails en tant que principal suspect dans le meurtre de son ami O. Nguer, 17 ans. Les faits tragiques se sont produits dans le quartier Aliou Guèye de la commune. Selon un rapport de l’Enquête, la police a été alertée par un chauffeur de taxi qui a signalé que la famille de la victime souhaitait le transporter à l’hôpital. Cependant, en raison de l’état critique de la victime, il a jugé préférable d’appeler les forces de l’ordre pour éviter tout problème en cas de décès pendant le transport. À leur arrivée, les policiers ont découvert O. Nguer étendu dans une mare de sang, avec trois blessures : au front, au nez et aux pieds. Lors de leur enquête dans les environs, les agents ont trouvé et arrêté A. Sarr, qui était dans un atelier où il travaillait, aux alentours de 3 heures du matin.

Interrogé par les enquêteurs, A. Sarr a décrit les circonstances ayant conduit à cette tragédie. Il a expliqué que tout a commencé avec une histoire de vol de vélo. Selon lui, un groupe d’amis lui avait proposé d’acheter un vélo, mais il avait refusé. Par la suite, ils l’ont accusé d’avoir dénoncé des personnes qui avaient pris le vélo, une accusation qu’il a rejetée. Plus tard dans la soirée, il a rencontré ce groupe armé de bâtons, mais a pu s’échapper grâce à l’intervention d’une autre personne. Le lendemain, le groupe est revenu, lui a reproché d’avoir oublié l’incident du vélo, et lui a proposé de se rendre à la plage. Méfiant, A. Sarr a refusé l’invitation.

La situation s’est aggravée le lundi suivant, lorsque A. Sarr et O. Nguer en sont venus aux mains. Dans sa confession, A. Sarr a expliqué : « Pendant la bagarre, j’ai poignardé O. Nguer avec un couteau qu’il avait apporté. Le couteau a glissé, alors je l’ai pris pour le frapper. » Avant cet incident tragique, le groupe de jeunes s’était rendu chez A. Sarr pour le dénoncer à son père, qui avait sous-estimé la situation, la considérant comme une simple querelle d’enfants.