Sous le coup d’une plainte de son amant, déposée à la police de Grand-Yoff, une étudiante dans un institut de formation de la place a été présentée au Procureur pour Interruption volontaire de grossesse. Telesenegal revient en détails sur cette rocambolesque affaire!
Engrossée par son petit ami, une étudiante s’est faite avorter en vue de poursuivre ses études. Puis, G.T.Séne a tenté de faire croire à son amant qu’elle avait perdu la grossesse suite à une chute.
Non satisfait de la thèse de défense de sa dulcinée, l’auteur de la grossesse a déposé une plainte au commissariat de Grand-Yoff. Ainsi O.Faye a démonté pièce par pièce les allégations de l’étudiante dans un institut de formation de la place.
Les révélations explosives de l’auteur de la grossesse
» J’entretenais une relation amoureuse avec G.T.Séne au cours de laquelle nous avions fait des rapports sexuels à plusieurs reprises. Elle a fini par contacter une grossesse. J’ai reconnu la paternité du foetus », explique le plaignant.
Contre toute attente, la jeune dame a coupé tout contact avec lui le jour où elle lui avait fait part de sa volonté de mettre un terme à sa grossesse et il s’en est opposé.
Plus tard, l’étudiante lui a déclaré qu’elle a subi une chute occasionnant la perte de sa grossesse d’après le récit du sieur Faye. Également, l’auteur de la grossesse a précisé sur procès-verbal qu’il avait pris ses responsabilités en vue de prendre en charge sa copine.
« J’avais acheminé ma copine à l’hôpital Général Idrissa Pouye (HOGIP) où le médecin a annoncé qu’elle était porteuse d’une grossesse évolutive de huit semaines d’aménorrhée et cinq (05) jours », précise-t-il selon des sources de Telesenegal proches du parquet.
Comment l’étudiante a interrompu volontairement sa grossesse
Mise devant le fait accompli, la mise en cause a fini par passer aux aveux. Selon T.G.Séne, elle a interrompu volontairement sa grossesse parce que son avenir était en jeu.
» Je me suis rendue à Keur Serigne bi où j’ai acheté un médicament avant de l’utiliser le lendemain. Puis, j’ai commencé à avoir des douleurs qui se sont intensifiés jusqu’à l’expulsion de caillots de sang à l’intérieur de nos toilettes », avoue l’étudiante sur procès-verbal.
A l’issue de l’enquête diligentée par la police de Grand-Yoff, la mise en cause a été déférée au parquet pour Interruption volontaire de grossesse ( IVG).