Fraichement revenu de La Mecque, Diarra est surpris avec sa maîtresse par sa femme dans la chambre conjugale

M. A. Diarra l’a échappé belle. Reconnu coupable de coups et blessures volontaires par le tribunal des flagrants délits de Dakar, ce lundi, cet homme de 46 ans a été dispensé de peine.

Diarra a été trainé devant la justice par sa femme, F. Mbaye. Cette dernière avait porté plainte contre lui après qu’il a levé la main sur elle, lui causant une Incapacité temporaire de travail (ITT) de 15 jours.

Les faits se sont déroulés début août. Alors qu’elle était à son lieu de travail, la plaignante reçoit un appel de sa femme de ménage l’informant que son époux s’est enfermé dans leur chambre conjugale avec une dame.

F. Mbaye saute dans une moto Jakarta et débarque chez elle. D’après le compte-rendu d’audience de L’Observateur, elle prend son époux la main dans le sac. Elle ravale sa colère et retourne à son lieu de travail sans faire de scandale.

Le soir, après le dîner, F. Mbaye interpelle Diarra sur son infidélité. Ce dernier s’emporte et envoie des coups de poings à son épouse. Munie d’un certificat attestant d’une ITT de 15 jours,  la victime porte plainte.

Le mis en cause a été placé sous mandat de dépôt le 10 août. À la barre des flagrants délits, il a juré n’avoir jamais levé la main sur sa femme. Diarra affirme en revanche que F. Mbaye l’a attaqué sans raison valable, notamment en s’agrippant à ses parties intimes.

Son seul tort a été, selon ses dires, d’avoir reçu dans leur chambre une dame venue recueillir ses prières après son retour de La Mecque. «Je ne sais pas comment elle s’est fait ses blessures. Quand elle m’a attaqué, je me suis débattu et je suis parti m’enfermer dans la chambre», s’est-il défendu.

F. Mbaye a balayé d’un revers de main cette version. Informant le tribunal que son mari est coutumier des faits pour avoir consommé neuf mariages et frappé sa première femme alors que cette dernière était enceinte de six mois.

Malgré la gravité des griefs, la partie civile s’est finalement désistée. Mais le procureur a jugé les faits constants et demandé l’application de la loi. La défense a plaidé une application bienveillante. Demande suivie par le tribunal, qui a reconnu Diarra coupable de coups et blessures volontaires, mais l’a dispensé de peine.

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