Finances publiques : Les recettes de l’État en hausse, découvrez les chiffres du premier semestre 2024

La Direction de la prévision et des études économiques (Dpee) du Sénégal a annoncé une augmentation significative des recettes budgétaires pour le premier semestre 2024. Celles-ci se chiffrent à 1855,6 milliards de francs CFA, marquant une hausse de 4,5 % par rapport à la même période en 2023.
Cette amélioration résulte principalement d’une meilleure collecte des recettes fiscales, qui ont augmenté de 7,2 % pour atteindre 1775,7 milliards de francs CFA. En revanche, les recettes non fiscales ont chuté de 22,3 %, ne totalisant que 80 milliards de francs CFA. Selon les données de la Dpee, aucun don n’a été enregistré durant cette période.

Les résultats fiscaux positifs proviennent de plusieurs augmentations notables. L’impôt sur les sociétés a augmenté de 54,2 milliards de francs CFA, et l’impôt sur le revenu a crû de 9,7 milliards. La TVA intérieure, excluant le secteur pétrolier, a aussi contribué à cette amélioration avec une hausse de 19,8 milliards. Les recettes douanières ont joué un rôle important, avec les droits de porte et la TVA à l’importation augmentant respectivement de 7,7 milliards et 16,7 milliards, atteignant ainsi 177 milliards et 304 milliards de francs CFA.

Cependant, certains secteurs n’ont pas suivi cette tendance favorable. La TVA intérieure sur les produits pétroliers, la taxe sur les activités financières, et les prélèvements sur le secteur énergétique ont connu des baisses importantes de 52,9 %, 12,1 % et 35,6 %, respectivement. Ces diminutions ont entraîné des niveaux de recouvrement de 8,6 milliards pour la TVA pétrolière, 38,4 milliards pour la taxe financière, et 5,9 milliards pour les prélèvements énergétiques.
En ce qui concerne les dépenses publiques, l’État du Sénégal a dépensé 2232,5 milliards de francs CFA à la fin de juin 2024, excluant les ressources extérieures. Cette augmentation de 3,1 % par rapport à l’année précédente est principalement attribuable à une hausse de 12,6 % de la masse salariale et à une forte augmentation de 40,9 % des intérêts sur la dette publique, atteignant respectivement 709,9 milliards et 395,6 milliards de francs CFA. »révélés par nos confrères senenews »