Abdou A. Th, 19 ans et habitant de Djeddah Tiaroye Kao, a été arrêté pour avoir voulu satisfaire sa libido, sur un mineur sous le nom de M. D.S. 16 ans. Receveur de bus Tata, il a été attrait jeudi au tribunal de grande instance de Dakar, il connaîtra son sort le 4 mai.
A la barre, il a indiqué que lui et M.D.S. sont sortis ensemble. « C’est ma petite amie. Ce jour-là, elle est venue chez moi à Ouakam. Ensuite, nous sommes allés nous promener vers la corniche. Assis sur un banc public aux alentours de la mosquée de la Divinité aux environs de 22 heures, un homme nous a trouvés et il m’a demandé ma pièce d’identité. Quelque temps après, il a sorti une arme et m’a obligé à entretenir des rapports sexuels avec la fille, » explique-t-il.
Cependant, il a fait savoir qu’il ne savait pas que la fille avait 16 ans. Il dit que c’est le ravisseur qui a enlevé son pantalon et l’a forcé à avoir des relations sexuelles avec elle. « J’ai fait semblant et il m’a demandé si j’avais éjaculé. J’ai répondu par l’affirmative. À la suite de quoi, il est parti avec la jeune fille. J‘ai été choqué par la situation et j’ai fini par piquer une crise, » se justifie-Abdou.
Le président du tribunal a rappelé au prévenu qu’il avait laissé entendre au cours de l’enquête qu’il avait inventé l’affaire à pour empêcher sa famille de comparaître devant le tribunal. Alors il demande pourquoi vous avez changé la version. Le juge a identifié parce que l’accusé a d’abord affirmé que la jeune fille avait été kidnappée par un homme dans sa voiture et a saisi la voiture pour la sauver », admet l’accusé.
A son tour M. La victime, M.D.S., confirme partiellement la déclaration de l’amant, laissant entendre que c’était le mois de Ramadan et qu’il est allé chez lui après Nafila. Au nom de sa fille, le père de la victime Pape L.S. affirme que sa fille a quitté la maison à 21 heures pour aller à la prière. « De 22h00 à 23h00 personne ne l’a vue », a-t-il dit. Quand il a vu les vêtements ensanglantés de sa fille, il a cru qu’elle avait été violée. Selon les avocats civils, ces facteurs semblaient caractériser le crime de viol. Il existe un lien sexuel au-delà de cet aspect et a reçu deux versions. la victime a demandé 3 millions comme réparation.
Le représentant du parquet, invité à le mettre en examen, a souligné l’exactitude des faits et requis six mois de prison contre Abdou A. Th. Selon lui, il n’y a aucune raison pour que la jeune fille soit mineure. « Si une minorité de co-plaignants n’est pas prouvée, les accusations de détournement de mineurs vont s’effondrer », a plaidé la robe noir, réclamant la libération de son client en cas de doute. L’affaire sera délibéré le 4 mai.