Papu Gómez, champion du monde avec l’Argentine, a récemment été contrôlé positif lors d’un test anti-dopage datant de novembre 2022. Cette situation l’oblige à une suspension de deux ans. Cependant, il se pose la question des conséquences pour l’équipe nationale argentine, qui comptait sur lui au moment de sa victoire en Coupe du Monde.
Parmi les 23 champions du monde argentins couronnés le 18 décembre dernier à Lusail, les parcours divergent considérablement. Alors que certains, comme Julián Álvarez de Manchester City et Lautaro Martínez de l’Inter Milan, connaissent une saison réussie, d’autres, à l’instar de Papu Gómez, se retrouvent dans des situations plus troubles.
En effet, Papu Gómez, qui avait été écarté des plans de José Luis Mendilibar, a été libéré de son contrat par le Séville FC en septembre. Bien que son nom ait été évoqué du côté de Metz, il a finalement signé avec le club italien de Serie A, Monza. Cependant, son avenir s’assombrit puisqu’il risque une suspension de deux ans en raison du contrôle antidopage positif effectué en novembre 2022, comme le rapporte Relevo ce vendredi, suivi par d’autres médias espagnols et italiens.
La question de la participation de Papu Gómez à la Coupe du Monde ajoute une complexité à la situation, car il a joué deux matchs, bien qu’il n’ait pas participé à la finale. Cela soulève la question de savoir si l’Argentine pourrait être privée de son troisième titre mondial en raison de la violation des règles antidopage par un de ses joueurs. Selon le Code Mondial Antidopage, qui harmonise les réglementations antidopage à l’échelle internationale, ni l’équipe nationale ni le club du joueur ne risquent de perdre un titre dans de tels cas, à moins qu’au moins deux membres soient directement impliqués, comme le stipule l’article 11 du CMA.
Ainsi, bien que le Séville FC ait remporté la Ligue Europa en juin dernier avec Papu Gómez dans ses rangs, il ne devrait pas être concerné par une rétroaction. Néanmoins, Gómez pourrait être privé de ses deux trophées. La réactivité de l’autorité compétente, en l’occurrence la FIFA, est cruciale dans cette situation. Étant donné les circonstances particulières, la FIFA aurait pu suspendre provisoirement le joueur, comme l’indique Relevo. Les normes internationales recommandent de résoudre rapidement de tels litiges en cas d’événements majeurs pressants, tels que les Jeux Olympiques ou la Coupe du Monde. Cependant, cela n’est pas une procédure obligatoire, d’autant plus que Gomez a été testé positif pour une substance considérée comme spécifiée, car il affirme avoir pris un sirop sans consulter son médecin.
En fin de compte, les supporters de l’Argentine peuvent être rassurés, car leur troisième étoile ne devrait pas leur être retirée.