Lors du débat parlementaire d’hier à l’Assemblée nationale, une députée de l’opposition, associée à l’ancien régime de Macky Sall, a sévèrement critiqué le Président actuel, Bassirou Diomaye Faye. Elle l’accuse de chercher à abolir le Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) et le Conseil économique, social et environnemental (CESE), tout en créant, selon elle, un nouveau poste de Haut Représentant du Président de la République.
Cependant, cette accusation est incorrecte. Le poste de Haut Représentant n’est pas une nouveauté sous la présidence de Faye. Il avait déjà été occupé par des personnalités politiques importantes sous Macky Sall, comme Moustapha Niasse, ancien Premier ministre et ex-président de l’Assemblée nationale. La députée semble faire référence à la nomination d’Aminata Touré, ancienne Première ministre, en tant que Haut Représentant par décret le 26 août 2024. Toutefois, cette fonction existait bien avant l’arrivée de Bassirou Diomaye Faye, qui a pris ses fonctions le 2 avril 2024.
Au centre du débat, la députée critique une incohérence entre la suppression des deux institutions et la création de ce poste, qu’elle accuse d’être une manœuvre politique pour favoriser un allié. Elle souligne également le coût que cette nomination engendrerait pour les finances publiques, en mentionnant les dépenses liées à un cabinet, une voiture de fonction, et une équipe dédiée.
Malgré ces critiques, les accusations concernant la création d’un nouveau poste par le Président Faye sont réfutées. Le poste de Haut Représentant existait déjà sous le régime précédent et ne constitue donc pas une initiative de la nouvelle présidence. »révélés par nos confrères senego »