Diomaye et Sonko enregistrent deux renforts d’envergure en 48h un grand leader rejoindra bientôt…

Les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) du Gabon recevront une « indemnité du coup de la liberté » après le coup d’État du 30 août. En plus de cela, des primes seront attribuées pour la valorisation des diplômes militaires et pour la performance des FDS aux frontières. Malgré les accusations de favoritisme, le gouvernement les rejette.

Il n’y a aucune intention d’acheter les militaires. Laurence Ndong, porte-parole du gouvernement, affirme clairement que parmi les premières actions du nouveau régime, plus de 1 200 postes ont été attribués aux enseignants et plus de mille dans le domaine de la santé.

Selon Laurence Ndong, une prime pour le coup d’État est justifiée : « Elle est méritée. Les militaires ont risqué leur vie le 30 août. Aujourd’hui, nous célébrons tous la libération, mais sans cela, certains d’entre eux auraient probablement été fusillés. La prime s’élève à 50 000 francs CFA – soit 72 euros – par mois pour avoir contribué à libérer un pays en proie à la dictature. On doit reconnaître que c’est néanmoins insignifiant ».

Les deux autres primes ne dépassent pas non plus 50 000 francs. En ce qui concerne les affectations à la frontière, elle souligne que dans d’autres pays, les militaires en opérations spéciales ou à l’étranger perçoivent un salaire plus élevé. Quant à la prime liée aux diplômes, elle vise à encourager la formation… Il n’y a aucune intention de séduire les troupes en vue d’une éventuelle candidature du général Oligui Nguema aux élections.

« L’amélioration des conditions de vie est la pierre angulaire de ce régime, alors pourquoi la voir d’un mauvais œil ou la politiser. Si l’on pense que c’est pour acheter les militaires, alors l’amélioration de la vie des Gabonais est pour acheter tout le Gabon. Où va-t-on avec ce type de pensée ? Nous sommes là pour développer un pays, et le développement d’un pays se fait de manière holistique, en prenant en compte tous les secteurs d’activité qui y contribuent », a ajouté la porte-parole du gouvernement.

Laurence Ndong annonce même d’autres avantages à venir, cette fois-ci pour les enseignants et les agents de santé qui accepteront de travailler dans des villages éloignés.