Boucher égorgé à la Sogas : les effroyables aveux de Abdou Ndiaye

Le Premier ministre irakien a lancé samedi le début des pourparlers avec Washington concernant l’avenir de la coalition internationale antijihadistes. L’objectif affiché est une réduction graduelle de la présence militaire étrangère sur le sol irakien.

Mohamed Chia al-Soudani, Premier ministre irakien, a été photographié en réunion avec des hauts gradés des forces de sécurité irakiennes et des militaires de la coalition formée en 2014 par Washington pour combattre le groupe État islamique (EI).

Selon un communiqué des services du Premier ministre, cette initiative vise à inaugurer un dialogue bilatéral entre l’Irak et les États-Unis afin de mettre fin à la mission de la coalition internationale en Irak. De son côté, Washington a confirmé le lancement de groupes de travail d’experts militaires dans le cadre d’une commission militaire suprême établie en partenariat avec Bagdad.

Le Pentagone a précisé que trois facteurs principaux seront examinés lors des discussions : la menace posée par l’EI, les exigences opérationnelles et le niveau des capacités des forces de sécurité irakiennes. La taille des effectifs militaires américains en Irak sera également abordée, selon la porte-parole adjointe du ministère de la Défense, Sabrina Singh.

Bagdad vise à élaborer un calendrier précis pour déterminer la durée de la présence des conseillers de la coalition en Irak et à entamer une réduction progressive et réfléchie de leur nombre, selon la diplomatie irakienne.

Cette initiative survient dans un contexte régional tendu, marqué par plus de 150 frappes de drones ou tirs de roquettes visant les soldats américains et de la coalition en Irak et en Syrie depuis mi-octobre. Ces attaques sont considérées comme une répercussion directe du conflit à Gaza entre Israël et le Hamas palestinien, soutenu par Téhéran.

La plupart de ces attaques ont été revendiquées par la « Résistance islamique en Irak », un groupe de combattants affiliés aux groupes armés pro-Iran. Vendredi, ce groupe a annoncé son intention de poursuivre ses attaques. Les États-Unis déploient actuellement environ 2 500 soldats en Irak et près de 900 en Syrie voisine, dans le cadre de la coalition internationale.