Le technicien espagnol Alberto Antuna est le nouvel entraineur de l’équipe nationale féminine. Le directeur technique national qui a fait l’annonce ce mercredi matin est revenu sur le choix de la fédération de basket.« Il nous a montré qu’il était très motivé et prêt à s’engager. Nous avons dû calmer ses ardeurs. Ce n’était pas compliqué de le persuader, il a accepté toutes nos conditions parce qu’il aime l’équipe du Sénégal » a déclaré Raoul Toupane
Il ajoute : « On est souvent confronté à des difficultés dans notre travail. Aujourd’hui, notre niveau d’exigence en sport est très élevé, nous ne visons que la première place. Mais, toutes les conditions peuvent ne pas être réunies. Cela nous est arrivé dans le passe et nous avons dormi à l’aéroport. Si cela arrive encore, il faut que nous comprenons que la difficulté ne doit pas nous arrêter. Nous l’avons expliqué et il a compris. Parce qu’il est aussi un sélectionneur qui veut se faire connaitre ».
Concernant le contrat du technicien de 33 ans, ce sera à court terme puisque son premier objectif très déterminant pour son avenir à la tête de l’équipe nationale est fixé au tournoi de février en Belgique. « On a un contrat d’objectif avec lui. La priorité du nouvel entraineur est le TQO (tournoi de qualification olympique), s’il nous qualifie, ce sera lui qui nous conduira aux Jeux Olympique. Dans l’autre cas, on l’évoluera pour voir ce qu’il faut faire ».
D’ailleurs pour la préparation de ce tournoi ou le Sénégal jouera les Etats-Unis, la Belgique et le Nigeria, la FSBB n’a toujours pas trouve le bon planning. « Il y a des incertitudes dans le planning de la préparation. Nous souhaitons regrouper les filles en décembre ici ou en Espagne. Si nous ne n’y arrivons pas, nous trouverons une autre solution. Parce que la majeure partie des filles sont en championnat à l’étranger. Lors de l’AfroBasket passe, seules 2 filles évoluaient dans le championnat local : Mathilde Diop et Couna Ndao. Et même avec elles seulement, nous me pouvons faire un stage. Il faut qu’on s’entraine en groupe pour avoir la cohésion. Nous misons donc sur Dakar, France ou Espagne. Si ce n’est toujours pas possible, nous irons au TQO directement. Et on fera un playbook avant pour les imprégner des systèmes. Elles ont la culture tactique pour comprendre. Il faudra faire des répétitions ensuite, on aura que 2 jours pour cela ».
Quant au groupe à convoquer, le DTN donne une piste. « Il est clair que nous allons élargir le groupe, amener de nouvelles joueuses. Nous avons fait de la détection. Et pour vous ne pas citer trop de noms, il y a Adji Fall qui fait de bonnes performances avec Canarias. Et Khady Diouf qui évolue à Limoges aussi. Il faut savoir que la sélection nationale doit regrouper les joueurs en forme du moment pour faire de bons résultats. La convocation pour la préparation est une chance de montrer son talent. A eux de gagner leur place. »
Pour la première fois depuis 2003 dans l’histoire de l’équipe nationale féminine, un technicien étranger tient les rênes. Antuna met fin au « tour à tour » entre Moustapha Gaye et Cheikh Sarr. « Nous ne sous-estimons pas l’expertise locale parce que j’en fais partie. Mais nous avons une mission spécifique, dans un court délai et un besoin immédiat de résultat. C’est comme un entraineur dans le money-time, il espère faire la bonne décision. Ainsi, nous avons porte notre choix sur lui » explique le nouveau DTN .