Ce qu’il faut savoir est que, depuis l’éclatement du scandale Cambridge Analytica, Meta (la maison mère de Facebook) a fait beaucoup d’efforts quant à la transparence des publicités sur ses plateformes. Meta rend publiques les informations sur les « publicités portant sur un enjeu social, électoral ou politique ». Donc, nous pouvons très facilement savoir qui en use ou en « abuse ».
Barthelemy Dias disait dans une de ses récentes sorties que : « Les vues sur Facebook, ça s’achète. Il suffit juste d’avoir une carte de crédit. » Il n’a pas tort sur ce point. Mais sur un autre registre il est complément passé à côté. En indexant par exemple indirectement Ousmane Sonko comme quelqu’un qui « achète des vues ».
Un tour sur le bibliothèque publicitaire de Meta nous permet de constater qu’Ousmane SONKO n’a jamais usé de la fonctionnalité « Publicité » ou « Sponsorisation » sur sa page. Nous pouvons donc dire que tous les followers (abonnés) sur sa page ou les « vues » sur ses vidéos le sont de manière organique. C’est-à-dire qu’ils ont suivi la page grâce à l’algorithme naturel de Facebook. Ce qui est un fait très rare chez les politiques, même dans le monde entier.
Au moment où Barthelemy Dias insinue qu’il s’en fout des followers/insulteurs qui ont déserté sa page, il dépense des centaines de dollars pour en convaincre de nouveaux.
Meta nous dit par exemple, qu’entre le 7 et le 10 mai, la page de Barthelemy Dias a dépensé près de 600 $ pour obtenir de nouveaux abonnés. La page a connu une courbe décroissante après sa sortie du lundi 8 mai (opération « unfolow »), puis une courbe croissante, mais timide (remontada) grâce à l’opération « Carte de crédit ».