Sa victoire ne faisait aucun doute , Vladimir Poutine va donc diriger la Russie six années de plus. Parmi les réactions des dirigeants internationaux, celles qui dénoncent un simulacre d’élection, comme le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell qui parle d’un scrutin basé sur la répression et l’intimidation. À contre-courant, la Chine a salué la victoire de Vladimir Poutine, élu pour un cinquième mandat avec 87 % des suffrages, selon les chiffres officiels.
À l’issue d’un scrutin plus verrouillé que jamais en Russie, et de chiffres officiels de records de participation et de bulletins sur son nom, Vladimir Poutine s’apprête à entamer un cinquième terme à la tête de la Russie jusqu’en 2030. Comme chef de l’État et comme chef de guerre.Vladimir Poutine a remercié les Russes d’avoir voté à la présidentielle qu’il a largement remportée, selon des résultats préliminaires.
Le président russe a estimé que les premiers résultats de la présidentielle en Russie le donnant largement gagnant démontraient la « confiance » des Russes dans son pouvoir. « Nous avons beaucoup de tâches concrètes et importantes à accomplir. Les résultats de l’élection témoignent de la confiance des citoyens du pays et de leur espoir que nous ferons tout ce qui est prévu », a-t-il déclaré dans un discours télévisé dans la nuit de dimanche à lundi. Vladimir a assuré que son pays ne se laisserait pas « intimider », ni « écraser ».
Le chef de l’État russe a présenté au monde, dans la nuit de dimanche 17 à lundi 18 mars, une Russie qui n’entend rien changer au cours de son action militaire, bien au contraire : « Peu importe qui veut nous intimider ou à quel point, peu importe qui veut nous écraser ou à quel point, que ce soit notre volonté ou notre conscience, a-t-il lancé. Personne n’a jamais réussi à faire quelque chose de semblable dans l’histoire. Cela n’a pas fonctionné aujourd’hui et ne fonctionnera pas à l’avenir. »