L’Assemblée nationale clôture sa dernière session ordinaire, après-demain jeudi 30 juin, par la plénière pour le débat d’orientation budgétaire, avec comme invité le nouveau président de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire, Adama Bictogo
Néanmoins, les députés pourraient être rappelés en travaux après ce 30 juin. En effet, le mandat des parlementaires de la XIIIème législature prend fin techniquement le 14 septembre prochain. Et les motifs pour des sessions extraordinaires ne manquent pas.
Selon le quotidien Les Échos qui donne l’information dans sa parution du jour, il y a, d’abord, la saisine récemment adressée au président Moustapha Niasse pour l’arrêt des poursuites contre les députés Abdou Mbacké Dolly, Mame Diarra Fam et Déthié Fall, qui sont tous détenus par la justice.
Une demande légale qui, bien qu’il ne soit prescrit aucun délai, doit être examinée par le bureau de l’Assemblée nationale qui peut par la suite demander la convocation d’une session extraordinaire.
Ensuite, la proposition de loi du député Alioune Souaré, relative à la modification du Code des collectivités territoriales, à l’instauration du conseil de quartier ou de village et au contrôle citoyen de l’action publique territoriale. Celle-ci a été déposée le 3 mai 2020.
L’auteur a d’ailleurs reçu un accusé de réception signé par le président de l’Assemblée nationale qui promet que ladite proposition de loi sera traitée conformément au règlement intérieur de l’Assemblée.
Et si jamais le président de la République accédait à la demande de certains membres de la société civile sénégalaise pour le report des élections législatives, c’est à travers une session extraordinaire que l’on prolongerait le mandat des députés.
Selon Adji Mbergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, il n’y a rien qui presse pour l’hommage à Moustapha Niasse, d’autant plus qu’il pourrait encore revenir présider des sessions extraordinaires, s’ils devaient y en avoir d’ici le 14 septembre, date de la fin de mandat des députés.