Après 50 ans, l’OMVS doit se renouveler (Ahmed Diane Séméga)

L’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) a remporté l’édition 2022 du Grand Prix mondial Hassane II de l’eau.
 
C’est suite à une candidature très serrée avec une centaine de prétendants que l’organisation sous-régionale autour de la valorisation de l’eau est sortie victorieuse. Ce qui témoigne de son leadership, s’en  félicite le haut-commissariat Ahmed Diane Séméga.
 
Le Grand Prix mondial Hassan Il de l’eau est l’un des plus prestigieux prix sur l’eau. Doté de 500 000 dollars américains, il soutient la préservation de l’eau comme facteur de paix et de développement socio-économique.
 
L’ OMVS, organisation sous-régionale entièrement dévolue à l’eau et ses axes connexes, fête ses 50 ans.
 
«Un bilan mitigé», selon son haut-commissariat qui déclare que 50 après, « on a beaucoup fait, mais on peut encore faire mieux par rapport aux enjeux et défis que symbolise l’OMVS ».
 
Car, « si nous ne valorisons pas ces ressources-là par la construction de barrages, nous perdrons ces sites, parce qu’ils feront l’objet d’occupation face à la démographie galopante », a insisté Ahmed Diane Séméga sur le danger qui plane sur les eaux du fleuve Sénégal.
 
Ahmed Diane Séméga a aussi souligné l’impératif d’agir en faveur de la protection du massif du Fouta-Djallon, afin de « préserver et sauvegarder les ressources en eau du fleuve Sénégal », dit-il. C’est une urgence environnementale, pour que ce massif soit protégé, a-t-il  insisté.
 
L’ exploitation de l’hydroélectricité est l’une des missions clés rattachées à l’OMVS, afin de contribuer au développement socio-économique des pays membres, tout en les aidant à se libérer de la dépendance extérieure. 
 
« C’est une énergie propre, accessible et une ressource renouvelable. Sa valorisation apporterait un surplus d’électricité », a-t-il souligné. Son recours a permis à nos États de réaliser des économies à hauteur de plus de deux milliards. Mon ambition, ma vision, c’est que l’OMVS soit un véritable levier d’émergence économique et que nos États détiennent le capital ».
 
Dans cette dynamique, après 50 ans d’existence, le haut-commissariat Ahmed Diane Semega prône « la nécessité de refondre et de moderniser l’organisation à travers ses textes ».