Les avocats de Ousmane Sonko ont saisi la Chambre d’accusation pour faire annuler la décision du Doyen des juges qui a renvoyé leur client en jugement devant la Chambre criminelle.
L’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr atterrit à la Chambre d’accusation. Les avocats du leader de Pastef ont saisi depuis le 23 janvier 2023, la Chambre d’accusation pour faire appel à l’ordonnance de mise en accusation et de renvoi devant les Chambres criminelles qui visent leur client et Ndèye Khady Ndiaye, l’ex patronne de Sweet Beauty. La Chambre d’accusation de la Cour d’appel devra fixer une date pour se pencher sur la demande.
Le Doyen des juges, Oumar Maham Diallo a rendu, le 17 janvier, un avis d’ordonnance de règlement définitif de cette affaire. Ousmane Sonko est inculpé des chefs d’accusations de « viols et menaces de mort ». La date du procès n’a pas encore été fixée.
Adji Sarr, qui travaillait dans le salon de massage « Sweet Beauté », accuse depuis février 2021, le leader de Pastef, Ousmane Sonko, de « viols répétitifs et de menaces de mort ». L’opposant, maire de Ziguinchor, et ancien député, sous contrôle judiciaire depuis mars 2021, nie les faits et soutient être la cible d’un « complot » tramé par ses adversaires politiques.
Dans une interview exclusive accordée à VOA, le leader de Pastef, à la question de savoir, s’il va répondre au juge pour son procès, il a laissé entendre que pour l’instant, il est prématuré de dire si « Oui » ou « Non », il ira répondre au procès. Pour l’instant, dit-il, « je continue de discuter avec mes avocats et mes partisans pour voir la conduite à tenir ».
Hier, jeudi 26 janvier 2023, l’ancien procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, a convoqué la presse pour répondre aux accusations d’Ousmane Sonko à son endroit. Le leader de Pastef reproche au magistrat d’avoir, entre autres, falsifié le procès verbal d’enquête de la gendarmerie qui le disculperait des faits pour lesquels il est poursuivi.