Abdou Mbow : « L’affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko ne nous intéresse pas »

Faisant le survol de l’actualité politique du Sénégal, le porte-parole adjoint de l’Alliance pour la République (Apr, parti au pouvoir), Abdou Mbow, n’a pas manqué l’occasion de revenir sur les questions les plus brûlantes. Dans une interview avec nos confrères de Dakaractu, le premier vice-président de l’Assemblée nationale a évoqué notamment l’affaire Sonko-Adji Sarr. 
 
A la question de savoir si le procès aura lieu, le premier vice-président de l’Assemblée nationale répond :  » Je me répète, l’affaire Adji Sarr/ Ousmane Sonko ne nous intéresse pas. Nous sommes en train de travailler pour les Sénégalais. Le reste est du ressort de la justice. C’est une affaire civile et celui qui est accusé n’a qu’à aller se défendre, tout simplement « . 
 
Poursuivant sur le même sujet, Abdou Mbow estime que  » c’est une affaire qui ne devrait pas tenir en haleine tout un peuple quand même. Il a rappelé au passage, que dans une démocratie, c’est tout à fait normal qu’il y ait un pouvoir et une opposition ».
 
« Cette affaire judiciaire dont vous faites allusion est pendante devant la justice. Si quelqu’un se déplace dans un salon de massage, on l’accuse de viol, je pense qu’il doit prendre ses responsabilités, prendre son courage à deux mains et aller répondre devant la justice au lieu de passer son temps à crier au complot politique », a déclaré le porte-parole de l’APR.  
 
 
« C’est une affaire qui ne nous intéresse pas et lui-même, sait que cela ne nous intéresse pas. Quand il se levait pendant le couvre-feu pour aller dans ce salon, nous n’étions pas au courant. Cela ne nous intéresse absolument pas. Je reprends les propos de Aminata Touré pour dire simplement  » que ce n’est pas Benno qui détient le carnet de rendez-vous de Sweet beauty » , a ajouté le député. 
Avec la convocation de la patronne du salon de beauté où les faits présumés se seraient passés, le député soutient que la justice est en train de faire son travail. Après cela, chacun est libre de faire ses commentaires. » C’est une affaire qui ne nous empêchera pas de continuer à travailler pour l’intérêt du Sénégal et de préparer les élections législatives et d’avoir une majorité confortable à l’Assemblée nationale. Mais aussi, c’est une affaire qui ne va pas bloquer notre dynamique parce que les gens ont compris que la manipulation que certains sont en train de faire ne passera pas. »
 
Le premier vice-président de l’Assemblée nationale termine sous ces propos : « On va aller vers des élections libres, transparentes et démocratiques malgré une très mauvaise foi de cette opposition en manque d’arguments valables ».