L’ancien président du Gabon, Ali Bongo Ondimba, semble être confronté à de nouveaux défis. Après avoir été renversé par un coup d’État militaire il y a sept mois, les ennuis persistent pour l’ex-dirigeant.
Non seulement il a vu ses comptes gelés et certains de ses biens saisis, mais sa famille a également été touchée, avec l’emprisonnement de sa femme et de son fils. Et maintenant, une nouvelle épreuve s’ajoute à sa liste de soucis.
Le jeudi 7 mars 2024, le Parti Démocratique Gabonais (PDG), qui était autrefois le parti unique au pouvoir, a décidé de destituer Ali Bongo de sa présidence, invoquant des raisons de santé.
Cette décision a également affecté sa mère, Patience Dabany, célèbre artiste musicienne et ancienne première dame, qui a été expulsée du parti fondé par feu son mari, Omar Bongo. Cette mesure radicale semble témoigner d’une volonté de purification au sein du parti.
Selon un communiqué publié à l’issue d’une réunion au siège du parti à Libreville, la capitale gabonaise, une délégation s’est rendue à la résidence privée d’Ali Bongo Ondimba pour lui signifier sa destitution en raison de son incapacité à remplir ses fonctions multiples.
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Il est essentiel de souligner que le PDG, qui a dominé la scène politique gabonaise pendant 56 ans, est en difficulté depuis le coup d’État survenu le 30 août 2023.
Désormais, Paul Biyoghe Mba, ancien Premier ministre d’Ali Bongo, émerge comme une figure clé au sein du PDG, ayant été promu Premier vice-président du parti.
Le parti a affirmé que la situation actuelle d’Ali Bongo, largement connue, perturbe le fonctionnement effectif du parti, et que la restructuration en cours profitera à Ali Bongo et à d’autres membres du parti.