Le quotidien Les Échos reparle les évènements de mars dernier.
À Diana Malary, une commune située à Sédhiou, un élève candidat au Bac a été amputé du bras droit avec lequel il écrivait.
Le garçon avait reçu une balle lors des manifestations. Son père Oumar Kandé accuse un gendarme.
Sa plainte, déposée au niveau du parquet de Sédhiou est toujours sans suite.
Le père, qui a toujours le cœur meurtri, n’a pas les moyens d’offrir à son fils une prothèse.
Aujourd’hui son enfant se débrouille avec son bras gauche pour ses études.
Kandé signale qu’il n’a reçu, jusque-là, aucune indemnisation de l’État.
Seules quelques structures (Amnesty, PasteF et Raddho) viennent en aide à la victime.