Sokhna S. est en train de payer ses bassesses au prix fort.
Âgée de 34 ans, la dame se rendait dans les structures sanitaires pour dépouiller les malades ou leurs accompagnants.
D’après Rewmi Quotidien, le vol qui lui a valu sa première condamnation, à deux ans de prison ferme, a été perpétré, à l’hôpital Fann, le 7 février dernier.
Elle avait dérobé l’argent d’une dame qui s’était démenée comme un diable pour acheter l’ordonnance de son époux, lequel avait finalement tiré sa révérence.
Extraite de sa cellule pour un larcin commis auparavant à Le Dantec, Sokhna S. a été encore jugée par le tribunal d’Instance de Dakar.
À en croire Penda D., la prévenue avait fait semblant de la consoler suite au décès de son époux.
Sur ces entrefaites, son frère lui envoie 250.000 francs via un service financier pour l’acheminement de la dépouille à Goudiry.
Sachant qu’elle ne comprend pas wolof, la mise en cause s’engage à lui retirer l’argent.
Elle récupère ensuite son portable de marque Huawei et disparaît dans la nature.
Mais, après réquisition, les enquêteurs ont découvert que le cellulaire était détenu par l’époux de la voleuse.
Au lieu de restituer le portable aux limiers, Ousmane F. le remet à sa conjointe qui, à son tour, est allée le vendre à une autre personne.
Toutefois, Sokhna S. a soutenu, mordicus, avoir acheté le téléphone à 45.000 francs à Grand-Yoff.
« J’ai demandé de l’argent à mon mari pour acheter un portable. Il m’a remis 13 000 francs, arguant que le fils de sa première épouse était malade. Quand il est parti sous la douche, j’ai ouvert son portefeuille et j’ai pris 10 000 francs », a-t-elle confessé.
« De retour de Mbour, mon époux m’a demandé de lui vendre le portable. Je lui ai réclamé 50 000 francs, mais il m’avait remis 25 000 francs. Quelques mois plus tard, il m’a dit que la police l’a appelé pour lui dire que le téléphone provenait d’un vol », a-t-elle raconté.
Voyant dans une radio de la place, Ousmane F. conteste le recel.
« Ma femme m’a surpris. Elle m’a forcé à acheter le téléphone. Lorsque les enquêteurs m’ont appelé, elle l’a récupéré avant de le revendre à 45.000 francs », avance le quadragénaire.
Pour le maître des poursuites, la prévenue ne doit bénéficier d’aucune mesure de grâce, car c’est une personne particulièrement nuisible pour la société.
« Lorsque les gens vont à l’hôpital pour se soigner, elle profite de leur détresse », s’offusque le représentant du Ministère public.
À cet effet, il a requis deux ans ferme contre Sokhna S. et un mois ferme contre son époux.
Rendant son délibéré ce vendredi 18 février 2022, la juge a condamné Sokhna S. à deux ans, dont six mois ferme.
Elle a également infligé trois mois ferme à Ousmane F.https://googleads.g.doubleclick.net/pagead/ads?client=ca-pub-8828150749052494&output=html&h=280&adk=2653631638&adf=842800631&pi=t.aa~a.2990498183~i.60~rp.1&w=830&fwrn=4&fwrnh=100&lmt=1645456111&num_ads=1&rafmt=1&armr=3&sem=mc&pwprc=3404016368&psa=1&ad_type=text_image&format=830×280&url=https%3A%2F%2Fwww.seneweb.com%2Fnews%2FFaits-Divers%2Fvol-de-telephones-portables-une-dame-cib_n_371982.html&flash=0&fwr=0&pra=3&rh=200&rw=830&rpe=1&resp_fmts=3&wgl=1&fa=27&adsid=ChAIgI3NkAYQqtKrv7LY__dmEjkAcSrf3fca6Tqp_LdOHy6SxC05bdzIeAZCuT70IKhEK0NnLpnszZ2xrDYtKLvLWkvFfneureimGnU
Sokhna S. est en train de payer ses bassesses au prix fort.
Âgée de 34 ans, la dame se rendait dans les structures sanitaires pour dépouiller les malades ou leurs accompagnants.
D’après Rewmi Quotidien, le vol qui lui a valu sa première condamnation, à deux ans de prison ferme, a été perpétré, à l’hôpital Fann, le 7 février dernier.
Elle avait dérobé l’argent d’une dame qui s’était démenée comme un diable pour acheter l’ordonnance de son époux, lequel avait finalement tiré sa révérence.
Extraite de sa cellule pour un larcin commis auparavant à Le Dantec, Sokhna S. a été encore jugée par le tribunal d’Instance de Dakar.
À en croire Penda D., la prévenue avait fait semblant de la consoler suite au décès de son époux.
Sur ces entrefaites, son frère lui envoie 250.000 francs via un service financier pour l’acheminement de la dépouille à Goudiry.
Sachant qu’elle ne comprend pas wolof, la mise en cause s’engage à lui retirer l’argent.
Elle récupère ensuite son portable de marque Huawei et disparaît dans la nature.
Mais, après réquisition, les enquêteurs ont découvert que le cellulaire était détenu par l’époux de la voleuse.
Au lieu de restituer le portable aux limiers, Ousmane F. le remet à sa conjointe qui, à son tour, est allée le vendre à une autre personne.
Toutefois, Sokhna S. a soutenu, mordicus, avoir acheté le téléphone à 45.000 francs à Grand-Yoff.
« J’ai demandé de l’argent à mon mari pour acheter un portable. Il m’a remis 13 000 francs, arguant que le fils de sa première épouse était malade. Quand il est parti sous la douche, j’ai ouvert son portefeuille et j’ai pris 10 000 francs », a-t-elle confessé.
« De retour de Mbour, mon époux m’a demandé de lui vendre le portable. Je lui ai réclamé 50 000 francs, mais il m’avait remis 25 000 francs. Quelques mois plus tard, il m’a dit que la police l’a appelé pour lui dire que le téléphone provenait d’un vol », a-t-elle raconté.
Voyant dans une radio de la place, Ousmane F. conteste le recel.
« Ma femme m’a surpris. Elle m’a forcé à acheter le téléphone. Lorsque les enquêteurs m’ont appelé, elle l’a récupéré avant de le revendre à 45.000 francs », avance le quadragénaire.
Pour le maître des poursuites, la prévenue ne doit bénéficier d’aucune mesure de grâce, car c’est une personne particulièrement nuisible pour la société.
« Lorsque les gens vont à l’hôpital pour se soigner, elle profite de leur détresse », s’offusque le représentant du Ministère public.
À cet effet, il a requis deux ans ferme contre Sokhna S. et un mois ferme contre son époux.
Rendant son délibéré ce vendredi 18 février 2022, la juge a condamné Sokhna S. à deux ans, dont six mois ferme.
Elle a également infligé trois mois ferme à Ousmane F.
Sur les intérêts civils, le couple doit payer 250.000 francs à la plaignante.
Sur les intérêts civils, le couple doit payer 250.000 francs à la plaignante.