Au burkina Faso, plusieurs dizaines de personnes, principalement des femmes et des enfants, ont été tuées lors d’une expédition armée mercredi dans le village de Zaongo, situé dans la région du Centre-Nord. Ni les auteurs ni le mobile de ce massacre ne sont encore connus, et le gouvernement n’a fait aucune communication officielle sur cet événement tragique.
Des images circulant sur les réseaux sociaux montrent des femmes et des enfants, principalement, avec des impacts de balles visibles sur leurs corps. Le village de Zaongo, dans le Centre-Nord, était sous le contrôle de groupes armés terroristes depuis 2021, étant l’un des rares à ne pas avoir été déguerpis, selon les habitants de la région.
Une explication avancée pour cette attaque est le départ des jeunes du village, laissant un manque de forces vives pour assurer le contrôle de la commune. Les villageois restants auraient refusé d’accueillir les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) pour assurer ce contrôle face aux jihadistes.
Certaines rumeurs suggèrent, selon des habitants de villages voisins, que Zaongo collaborait avec les terroristes présents dans la région. Un résident de la zone témoigne : « Ces habitants étaient soupçonnés par les villages voisins d’être des collaborateurs des groupes terroristes. » Une autre source mentionne qu’il y a eu une attaque près du village deux jours avant le massacre, et lors de la traque des terroristes, les forces de défense et de sécurité sont passées par là, sans donner plus de détails.