Lors de sa plaidoirie, Me Moussa Sarr a laissé entendre que ce dossier ne doit pas exister. Ainsi, il précise que « le gatsa-gatsa n’est pas une infraction. C’est une expression wolof ». Selon lui, à la page 3 du paragraphe 3, le juge dit que Ndèye Fatou Fall est poursuivie pour acte ou manœuvre ou provocation.
Un fait en droit pénal ne peut faire une ou plusieurs qualifications. « Le réquisitoire du procureur parle de contexte. Le parquet n’a aucune certitude malgré la sévérité de son réquisitoire. Il est dans la logique de répression judiciaire. Le parquet n’a apporté aucun lien entre les publications et les actions. Au lieu d’une démonstration factuelle, le parquet dans son incapacité de prouver parle de contexte socio-politique », indique la robe noire.
À l’en croire, c’est inadmissible de pointer du doigt le contexte socio-politique et ignorer la loi. « Le gatsa-gatsa n’est pas une infraction. C’est une expression wolof.
Dans les deux derniers paragraphes de l’ordonnance de renvoi, on mentionne qu’il y a plusieurs manifestations simultanées dans plusieurs endroits du pays. Le juge dit qu’il n’y a pas de certitude que ces publications de Ndèye Fatou Fall en soient à l’origine. Le juge d’instruction a dit également qu’il n’y a aucun élément objectif dans ce dossier », a plaidé Me Moussa Sarr.