La situation que traverse le groupe La Poste, notamment l’affaire de sa filiale Poste finances sur les 1,5 milliard de francs Cfa, a obligé le Directeur général à prendre la parole. Ainsi, face aux journalistes, ce jeudi, à la direction générale du groupe, pour dit-il, « éclairer l’opinion mais surtout interpeller les postiers et les postières du Sénégal », Abdoulaye Bibi Baldé estime que le combat doit être autrement.
« En cette période de crise, la logique voudrait que l’on redouble d’efforts dans le travail afin de produire des résultats et par la même occasion gagner la confiance de nos clients et partenaires. Mais force est de constater que certains nous dévient de nos objectifs par des séries de manifestations qui ne peuvent que desservir la Poste », a-t-il déclaré.
« Ces sorties médiatiques ne portent pas vraiment atteinte à ma personne mais entachent sérieusement la crédibilité de notre entreprise en commun »
Selon lui, ces sorties médiatiques dont son groupe fait l’objet ces derniers temps, « ne portent pas vraiment atteinte à ma personne mais entachent sérieusement la crédibilité de leur entreprise en commun en diminuant le rapport de confiance qu’entretiennent la Poste et ses clients ».
« Les problèmes de trésorerie constatés sont très bien antérieurs à ma prise de fonction »
Bibi Baldé a, en outre, rappelé que la Poste et ses filiales constituent « un seul et même groupe ». Par conséquent, « toutes ses entités sont sous sa responsabilité et il ne voit en aucun cas le relèvement d’un directeur constitué un problème dans la marche générale d’un groupe ».
A ce titre, il a tenu à rappeler, en ce qui le concerne, que « les problèmes de trésorerie constatés sont très bien antérieurs » à sa prise de fonction en avril 2019.
« Un agent, ni une organisation, n’a le pouvoir de prendre les décisions à la place de la direction générale »
Toutefois, le Dg du groupe La Poste a réitéré sa volonté de « travailler dans un cadre apaisé afin d’être productif et performant ». Aussi, il a tenu à rassurer ses collaborateurs qu’«il est un fervent défenseur de la légalité et de la transparence et maintenant, il est important de préciser qu’un agent, ni une organisation, n’a le pouvoir de prendre les décisions à la place de la direction générale ».