La cité Keur Gorgui a été hier la scène du déroulement du film de l’arrestation de Ousmane Sonko, président du parti Pastef/ Les Patriotes.
Les éléments du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (Gign) ont débarqué devant le domicile du leader de Pastef. Dans sa parution de ce samedi, Libération revient sur l’avant arrestation du maire de Ziguinchor. En effet, informe le confrère, « à plusieurs reprises, le chef d’unité (du GIGN) a appuyé sur la sonnerie de la maison sans réponse ». Dans un premier temps, un des éléments est monté sur le mur pour rendre aveugle la caméra de surveillance.
Ensuite, les autres éléments ont escaladé le mur avant de défoncer la porte qui donne accès aux bâtiments. C’est en ce moment qu’Ousmane Sonko est descendu pour demander ce qui se passait. Le chef d’unité lui a répondu qu’il était en état d’arrestation avant de demander au leader de Pastef de les suivre. Ce que Ousmane Sonko fait, sans être menotté ou brutalisé.
Le président du Pastef a été directement conduit au tribunal où les gendarmes l’ont mis à la disposition de la police. Malgré qu’il soit acheminé à la brigade des affaires générales, « Ousmane Sonko a été interrogé, sous le régime de la garde à vue, par la Sûreté urbaine (Su) dont le siège se trouve au commissariat central de Dakar », informe le journal qui plus loin, revient sur son face à face avec les enquêteurs. « Ousmane Sonko n’a pas répondu aux questions relatives à l’altercation l’ayant opposé à la femme gendarme. De même, il a adopté le silence devant les interpellations par rapport au présumé appel à l’insurrection », apprend le confrère précisant qu’en dehors de son post d’hier précédant de quelques minutes son arrestation, plusieurs déclarations du leader de Pastef ont été mises sur la table par les policiers.