Guy Marius Sagna cogne fort : « Macky et Bibi, la Poste n’est pas votre dibi! »

Le responsable du mouvement France Frapp Dégage, Guy Marius Sagna, est sensible à la situation qui prévaut au niveau de la Poste où la gestion « scandaleuse » est décriée par certains agents qui sonnent l’alerte. Dans un communiqué envoyé aux médias, GMS accuse les différents directeurs de la Poste de piller les ressources de cette société nationale au profit du parti au pouvoir.
« Président Macky Sall, c’est vous qui avez dit à vos ministres et directeurs de voler les deniers publics pour que l’APR, votre parti politique, soit le parti le plus fort dans toutes les localités du Sénégal. Conséquences : Ciré Dia a pillé la Poste des Sénégalais pour lutter contre Idrissa Seck à Thiès. La bamboula postale continue avec l’actuel directeur de la poste Abdoulaye Bibi Baldé », accuse l’activiste.  
Enfonçant le clou, Guy renseigne que « le nombre d’agents est passé de plus de 2500 à plus de 4000 à la Poste. La masse salariale passant de plus de 500 millions à près de 1,5 milliard francs CFA. Ses cousins, ses neveux, son adjoint à la mairie de Kolda… casés à la Poste avec des avantages hallucinants par Bibi Baldé », révèle-t-il.   
Mieux, poursuit le leader du mouvement Frapp France Dégage, « la poste est aussi victime des options clientélistes et électoralistes des bourses de sécurité familiale qui ne transforment pas la réalité des pauvres Sénégalais mais les maintiennent dans une mendicité trimestrielle renouvelable pour mieux contrôler leur vote. En plus de l’action de Macky et de Bibi, il faut ajouter celles du FMI qui rêve de la privatisation de la Poste sénégalaise comme l’eau, le téléphone… des sénégalais ont été vendus aux multinationales impérialistes ».
Enfin, martèle-t-il dans une note parvenue à Seneweb, « nous devons tous exiger une autre gestion de la Poste et de toutes les autres sociétés nationales. En volant l’argent de nos sociétés nationales, ils nous volent des kilomètres de routes, des personnels enseignants et de santé en nombre suffisant, des structures de santé et d’éducation de qualité et pour tous », conclut GMS.