Ousmane Sonko dénonce les brimades et injustices dont il est victime lors de ses convocations au tribunal de Dakar.
Il nie toute implication dans le dossier Sweet Beauty et conditionne sa participation au procès du 23 mai.
Sonko rappelle ses multiples plaintes restées sans suite, et défie Macky Sall qui cherche à l’arrêter.
Ousmane Sonko, à l’instant, dans un entretien exclusif sur Walf TV, s’est prononcé sur son dossier de présumé viol l’opposant à l’ex masseuse Adji Sarr.
D’emblée, le leader de Pastef a rappelé les brimades dont il fait l’objet lors de ses convocations au tribunal de Dakar : arsenal de guerre, troupes d’élite bunkérisant son domicile et la cité Keur gorgui, vitres voiture cassées, versement liquide toxique, NemmekuTour chahuté…
A toute cette injustice, souligne t-il, s’ajoutent les irrégularités constatées dans ses différents dossiers qui l’opposent et au ministre Mame Mbaye Niang et à Adji Sarr.
Concernant le dossier Sweet Beauty, Ousmane Sonko rassure : « Il n’y a rien dans le dossier. Kou andak Sonko, nanga nelaw ba yendor dara amoul ci dossier ».
Et sa participation au procès du 23 mai reste conditionnée. « Que rien ne sera plus comme avant quand je me rends au tribunal. Qu’on me laisse comparaitre librement sans être escorté de policiers ou de gendarmes ».
« Macky Sall pense ce qui s’était passé en mars 2021, c’est une humiliation, raison pour laquelle il double les bouchées pour m’arrêter. Qu’il essaie, il verra », lance le maire de Ziguinchor, sans rappeler ses multiples plaintes, dont celle concernant l’assassinat de Mariama Sané, restées sans suite.