Après Juan Branco, un autre avocat va aussi plaider pour Ousmane Sonko

La liste d’avocats devant plaider pour le leader du Pastef Ousmane Sonko se rallonge ! Après la robe noire française Juan Branco, Me Saïd Larifou, par ailleurs président de l’ONG Waraba d’Afrique, rejoint le pool d’avocats de Ousmane Sonko.

« La procédure en diffamation contre un journaliste ou un homme politique soulève rarement autant de passion et d’attention. La dimension internationale prise par la procédure pénale ouverte contre notre client, le Président Ousmane SONKO, chef de l’opposition et candidat déclaré à l’élection présidentielle, est l’expression de la préoccupation légitime et justifiée des peuples d’Afrique de voir un pays africain, modèle d’alternance démocratique, sombrer, glisser dans l’arbitraire. Ce qu’il s’y passe attristent les africains qui ont toujours pris le Sénégal comme modèle », soutient Me Saïd Larifou, selon Seneweb.

Le Président de l’ONG Waraba d’Afrique, qui œuvre pour l’alternance pacifique par les urnes en Afrique et contre toutes les formes de violences et maltraitances, est préoccupé par le climat social au Sénégal : « L’évolution de la situation politique au Sénégal peut entrainer d’autres pays africains à s’inscrire dans une dynamique de changement respectueux de droit et des libertés politiques. La question que l’on est en droit de se poser, qui a intérêt à ce que le Sénégal s’enflamme ? Il y a vraiment une nécessité absolue de tenir une procédure judiciaire en diffamation contre le principal opposant et candidat déclaré à moins d’un an des élections présidentielles ? »

Avant de préciser : « L’institution judiciaire étant indépendante, nous ne pouvons accepter son instrumentalisation, pour neutraliser notre client. Le climat actuel n’est pas favorable à une justice équitable et sereine. Les morts des militants de Sonko en relation avec le climat politique très tendu au Sénégal sont la preuve du climat de tension et des violences politiques«

« Finalement, conclut l’avocat, l’enjeu des procédures judiciaires ouvertes dépassent la personne d’Ousmane Sonko et du Sénégal, étant donné qu’il y a un risque potentiel de crimes contre la démocratie et des morts en relation avec les prochaines échéances électorales«

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