Abdel Bouhazama, entraîneur d’Angers, dérape honteusement pour motiver ses joueurs en Ligue 1
Avant le match Montpellier-Angers, l’entraîneur angevin a tenu ces propos déplacés : « C’est pas méchant, on a tous déjà touché des filles ».
FOOTBALL – À la déconfiture sportive, s’ajoutent les polémiques hors du terrain. Dernier du championnat de Ligue 1 avec seulement 10 points en 26 journées, le Sco d’Angers est presque condamné à la descente en deuxième division. Des mauvais résultats qui ont conduit le président Saïd Chabane à démettre l’entraîneur Gérald Baticle de ses fonctions fin 2022.
C’est le nouveau technicien, Abdel Bouhazama qui se retrouve aujourd’hui dans la tourmente. Un groupe de supporters appelle même à sa démission ou son limogeage ce mardi 7 mars. En cause, non pas les performances du club mais un discours prononcé devant ses joueurs avant la défaite de dimanche à Montpellier. Causerie également dénoncée par l’adjoint aux Sports de la ville d’Angers.
Alors que le directeur de la communication du club – l’ancien journaliste Mohamed Sifaoui – avait dénoncé des « bobards » auprès de L’Équipe, l’entraîneur a lui-même reconnu ses propos qui ont, selon plusieurs médias, heurté la majorité des membres du vestiaire. « C’est pas méchant, on a tous déjà touché des filles », a lancé le coach dans sa causerie d’avant-match.
Une référence aux accusations qui visent l’un des joueurs (Ilyes Chetti) qui sera jugé en avril selon une procédure dite du plaider-coupable pour des faits, révélés par Ouest-France et qui remontent l’automne dernier dans une boîte de nuit angevine.
« Comme mon joueur allait jouer, c’était pour le mettre dans de bonnes conditions, pour qu’on dédramatise, entre guillemets », justifie Abdel Bouhazama dans L’Équipe, ajoutant condamner les faits reprochés au joueur. En conférence de presse après la sévère défaite à Montpellier – la 20e de la saison – l’entraîneur avait estimé que « c’était mort pour le maintien ». La question de son maintien à lui est également posée.