Le passage récent de Cheikh Yérim Seck sur une chaine de télévision de la place n’a pas laissé indifférents nombre de Thiessois. Précisément là où le journaliste-écrivain suggère à l’ancien Premier ministre Idrissa Seck de «revoir son français».
Ils disent avoir feuilleté attentivement le dernier livre de Cheikh Yérim, « Président Macky Sall face à l’Histoire », et suivi les deux parties du film qui l’accompagnent, mais se privent de commenter les pensées et les révélations qui y sont émises.
Toutefois, pour avoir cité deux expressions que le président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Idrissa Seck, a évoquées dans son adresse au président Macky Sall à Thiès : «Dilater sa poitrine» ; «Les langues de la postérité», ils tiennent à recadrer le journaliste.
«Vous soutenez que ces expressions n’existent pas en français, ce qui sous-entend qu’elles auraient été créées par le président du parti Rewmi sans, peut-être, savoir qu’il ne serait pas le premier à les utiliser». Moustapha Mbaye-Le-Jeune rappelle qu’«en 1910, l’écrivain Alain, dans son ouvrage ‘’Propos’’, a utilisé l’expression ‘’Dilating His Chest’’ (dilater sa poitrine) à la page 78. Ainsi que Jean Giono, en 1958, dans son ouvrage ‘’Angelo’’, page 66».
Et de poursuivre : «Un ‘’seckène’’ comme vous a certainement appris le Coran, de sorte que je vous réfère à la sourate 26 (Les Poètes) verset 84, je cite : ‘’???????? ???? ??????? ?????? ??? ???????????’’ (Fais que j’aie une mention honorable sur les langues de la postérité).»
Avant de conclure : «Oui Cheikh, vous avez raison, Idrissa Seck ne parle pas français, il nous rappelle les versets du Saint Coran.»