Dans son livre intitulé « Macky Sall face à l’histoire », le journaliste Cheikh Yérim Seck a «révélé» deux événements sur le leader de Pastef. Il raconte : «À la veille de l’élection présidentielle de février 2019, le ministre de l’Intérieur avait été saisi par des agents de police en patrouille qui lui avaient signifié avoir trouvé, à l’intérieur d’un véhicule garé dans un endroit suspect sur la corniche-ouest de Dakar, Ousmane Sonko et une femme de nationalité gambienne dans une position délicate. Lorsque cette information a été remontée au Palais, compte tenu de la qualité de la personne concernée, instruction a été donnée de laisser les deux personnes libres de leurs mouvements ». Le journaliste raconte également : «quelques années plus tard, lorsqu’une affaire de mœurs impliquant prétendument Sonko et une femme résidant au Maroc a été rapportée en haut lieu, Macky Sall a réagi : ‘’C’est sa vie privée, ça le regarde.’’ ». Le leader de Pastef qui qualifie ces faits de mensongers et diffamatoires à son compte annonce qu’il va saisir la justice.
« Un ami m’a envoyé cette capture d’écran avant de m’appeler pour me dire qu’il détenait un livre dédicacé de Cheikh Yérim Seck à me remettre. J’ai préféré décliner l’offre car ce jeu retors ne passe pas avec nous.
Dans cet ouvrage, dont on m’a envoyé un chapitre qui m’est consacré, ce monsieur relate des faits mensongers et diffamatoires à mon compte en essayant de les maquiller par des propos élogieux sur mon parcours d’opposant et ma place dans l’échiquier politique.
Des propos de même nature ont été tenus des mois avant par un ministre de Macky Sall, ça m’avait juste amusé à l’époque.
L’auteur du livre, mal placé pour parler de mœurs, qui avait annoncé se retirer de la vie publique pour préserver sa famille impactée par des problèmes similaires, s’en prend à ma personne et m’attaque paradoxalement sur ce même registre, surtout à l’approche d’échéances électorales.
D’ailleurs, entre autres propos diffamatoires, à la veille de la présidentielle de 2019, il avait colporté un prétendu financement de plusieurs millions que j’aurais reçus de la firme britannique TULLOW OIL.
La stratégie de l’homme est connue : donner l’impression de s’attaquer à la gouvernance calamiteuse de Macky Sall pour mieux s’attaquer à la vraie cible de sa commande : PASTEF, ses militants et sympathisants.
J’ai donc instruit mes avocats de servir une citation directe à Cheikh Yérim Seck et aux éditions HARMATTAN qui ont servi à diffuser ces inepties. »