Sans diplôme, personne ne pourra désormais se prévaloir du titre d’entraîneur de lutte. C’est la décision prise par le CNG et qui entre en vigueur à partir de la prochaine saison (2022-2023). Ainsi, les entraîneurs en poste devront revoir leur copie s’ils ne sont pas en règle.
Pour accompagner les acteurs, l’instance de gestion de la discipline a initié des sessions de formation. Celles-ci existent depuis le magistère de Dr Alioune Sarr, mais elles n’étaient pas obligatoires.
Les entraîneurs seront répartis en trois catégories. Il y aura les titulaires du diplôme d’animateur/initiateur, ceux qui détiennent le premier degré et les techniciens possédant le deuxième degré.
Le parchemin des premiers est délivré par le CNG tandis que les ceux des seconds- des diplômes d’Etat- sont attribués par le ministère des Sports.
Le Directeur technique national (DTN), Khalifa Sow, est le maître d’œuvre de ce programme de formation. Dans les colonnes de L’Observateur, ce dernier informe que la formation au diplôme d’initiateur, qui dure une semaine, est ouverte à tout le monde, y compris les acteurs de la lutte qui ne savent ni lire ni écrire.
«Nous ne pouvons pas mettre ces gens-là de côté parce qu’ils ont du vécu, précise le DTN. Ce sont soit d’anciens lutteurs ou des gens qui ont eu à côtoyer une écurie pendant plusieurs années. Même si la méthode est archaïque, ce sont des gens qui travaillent avec des jeunes et qui arrivent à des résultats.»
Le premier et le deuxième degré sont ouverts aux acteurs sachant lire et écrire. Le premier diplôme est obtenu au bout de quinze jours de formation. Les candidats doivent disposer d’un diplôme d’animateur/initiateur, pratiquer le métier d’entraîneur pendant au moins deux ans après l’obtention de ce parchemin, être habilité par une écurie ou une école de lutte, adresser une demande au CNG, présenter un extrait de casier judiciaire ainsi qu’un certificat d’aptitude à la pratique sportive et un certificat de visite-contre visite.